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OHÉ DU NAVIRE ! *** Retour de la GAZETTE DE BIGBULL avec un article sur un caboteur de la Seine ... le FRISIAN INO ... ***

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mardi 27 novembre 2012

CABOTEURS ... EN SEINE !

Il y a quelques années le trafic en Seine de la Marine Marchande était bien plus important que maintenant. Il n’était pas rare dans les années 50 ou 60 de voir passer des unités de 500 tonnes sous les ponts de notre belle capitale. Le trafic maritime concerné s’appelle le cabotage et il est effectué par des cargos que l’on désigne communément sous le terme de caboteur.


Le caboteur MUNIE CHANDRA longe
les côtes martiniquaises le 29 janvier 2010

L’origine des mots cabotage et caboteur provient, d’après le Larousse 2007, de l’espagnol cabo qui veut dire cap et qui désigne ainsi une navigation de cap en cap. Certains avancent également l’hypothèse que ce terme proviendrait du nom du navigateur italien Jean Cabot (XVIème siècle) qui après être arrivé sur les rives de la Nouvelle-Ecosse s'est mis à longer les côtes vers le sud. L'identification des points de repères et des obstacles pendant la navigation était relevée, en fonction de chaque voyage, dans des carnets de navigation. La compilation de ces carnets a permis de dresser les premières cartes côtières.

Un caboteur, l'ELITTA-1, et son chargement hétéroclite.

Le cabotage désigne donc une activité de transport marchand qui consiste à se déplacer de cap en cap, de port en port, de mouillage en mouillage tout en restant à proximité des côtes. On peut différencier le cabotage national (entre ports d'un même pays), le cabotage international (entre ports de différents pays) et le cabotage au sein d'une même mer (ex.: le cabotage méditerranéen). Le cabotage se limite généralement à une bande de navigation côtière d'environ 20 milles marins (soit 20 * 1609 mètres32180 mètres). Par opposition au cabotage, on parle de navigation hauturière (s'éloignant de la vue des côtes et incluant des navigations de nuit), navigation au long cours (d'océan en océan), navigation côtière (proche des côtes mais pouvant inclure des navigations de nuit).

Ainsi dans les années 50 et 60 il existait des liaisons régulières de l’Angleterre vers Paris. Je vais donc vous présenter à travers différents articles quelques uns de ces caboteurs qui ont eu la chance de traverser PARIS à une époque ou le trafic fluvial était bien plus dense.

Place aux caboteurs ... en SEINE !

Aujourd'hui découvrons le GÂTINAIS.

Sa construction a été lancée en août 1949 aux chantiers navals de Caen, il fut livré en mars 1950. Pour l’établissement de ce projet de navires reliant l’Angleterre à Paris, les ingénieurs ont tenu compte des largeurs d’écluses, du gabariage des ponts, des tirants d’eau Seine et Tamise, ce qui avait contraint l’armateur a adopter les caractéristiques suivantes : longueur hors tout 51 mètres67, largeur 7m15, tirant d’eau en charge rivière 3 mètres, tirant d’air correspondant 3m35, vitesse 9n8 et port en lourd 500 tonnes. Il existe deux caboteurs « sistership » : le « DIJONNAIS » et le « NIVERNAIS ».

 Voici donc ce caboteur « GÂTINAIS »
remontant la Seine vers 1960 à hauteur de Bougival.

Vous pouvez constater que toutes les superstructures ont été démontées et posées sur le bateau pour permettre le passage sous les ponts, mâts de charge, feux de navigation ...


Les bossoirs des baleinières sont également rabattables
ainsi que la cheminée que vous apercevez ici.

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